Stephan Beaugé,

Maire de Saint Philbert de Grand lieu et Tête de liste « Saint Philbert pour tous »

Pour faire connaissance

Second d’une famille de trois enfants, je suis né à Nantes le 25 Octobre 1967. En 1969, mes parents, alors âgés d’une vingtaine d’années, ouvrent leur 2ème commerce : une boucherie après avoir déjà tenu une épicerie. C’est donc dans l’ambiance d’une famille de commerçants que je fais mes premiers pas dans la vie.

J’ai grandi dans un quartier nantais jusqu’à l’âge de 9 ans

A cette époque, il y avait encore des commerces dans les quartiers entre la place Mellinet et Chantenay et nous passions beaucoup de temps dehors à la FRAT avec mon frère. J’ai beaucoup de bons souvenirs de cette enfance modeste mais heureuse dans ce quartier.

Comme tous les petits garçons de mon âge, je jouais au football au club du métallo sport et dans la cour de récréation, on échangeait nos vignettes pour compléter les équipes du championnat. Dans les années 70, nos yeux d’enfants brillaient à travers Baronchelli, Rio, Demanes, Rocheteau et nos cœurs vibraient lorsque j’allais voir les matchs avec mon oncle à la grande époque de Marcel Saupin : une ambiance surchauffée lorsque notre équipe de Nantes rencontrait  l’AS St Etienne.

Bref, une enfance heureuse simple où nous étions rapidement autonomes :

A pied à l’école

A pied au foot

A pied à la messe

Une grande liberté !

Du sport et de la musique, puisque j’apprenais également le violon au conservatoire. A cette époque, le solfège me paraissait un peu dur….

Puis un beau jour, mes parents ont pris la décision de quitter leur commerce de boucherie pour s’installer à Château- Thébaud dans le vignoble. Non sans mélancolie, j’ai dû quitter le nid douillet de l’enfance laissant derrière moi les camarades de jeux de mon quartier. 

En arrivant à Château Thébaud

De mon enfance heureuse à la ville, je suis rapidement devenu un garçon de la campagne en poursuivant ma scolarité au collège d’Aigrefeuille sur Maine. Là encore, j’ai de très bons souvenirs : enfant à pied, ado à vélo ! Et toujours le même sentiment de liberté.

Perchés sur nos bicyclettes, nous allions d’ailleurs très souvent acheter notre lait à la ferme chez Mme Merlet et les bidons déposés dans les sacoches débordaient parfois. J’ai toujours aimé l’odeur du lait, du foin, des vaches dans l’étable et bien sûr les vendanges !

Adolescent, j’animais une émission sur radio Sèvre et Maine, le début des radios locales et d’une forme nouvelle de liberté d’expression à laquelle j’étais ravi de contribuer.

Mais la maladie est venue mettre le tourment dans cette vie de famille simple et heureuse. Mon frère Christophe a donné des signes inquiétants d’une maladie peu connue au début des années 80 : la sclérose en plaques. Il a perdu peu à peu son autonomie avant de nous quitter le 7 mars 2003.

La maladie l’a emporté en provoquant le chagrin douloureux et éternel de notre famille endeuillée.

L’adolescent que j’étais poursuit ses études au lycée avec une première année difficile pour moi au lycée St Stanislas à Nantes car le niveau était très haut. Mais c’est une année où je dévore les livres qui me font voyager : en France et dans le monde entier avec Chateaubriand, Camus, Beaumarchais, Hugo, Céline, Péguy, Robbe-Grillet Leclezio, Dostoïevski, Spinoza, Schopenhauer, Sartre, Malraux, Vian, tant d’artistes et de magiciens des mots.

Je poursuis mes études à Saint-Pierre la Joliverie où j’ai connu des moments merveilleux et rencontré Jean-Luc  Douillard et sa future épouse : coco. Nous partions dans sa 4L le matin en écoutant cloclo !

Le bac en poche, j’ai suivi des études de commerce, puis une licence de droit à la fac ; sans oublier un passage à Sissonne près de Reims où j’ai accompli mes obligations militaires avec le famas et la fourragère en bandoulière.

C’était l’époque de la camaraderie, la découverte de la diversité française. Certains appelés ne savaient pas bien lire ou écrire mais une vraie solidarité régnait dans le groupe formé dans notre chambrée à la caserne. De ce passage, je garderai toujours en mémoire : de la débrouille, des marches de 25 kms, des  réveils à 5 h00, des tirs au famas jour et nuit, des rations et des permissions peu nombreuses, des sergents pas commodes , des gardes à Noël dans le froid de l’hiver et la neige de Sissonne.

Le retour à la vie civile m’a conduit vers Paris 

J’ai préparé des diplômes universitaires en Sciences Politiques à Paris II Assas et à la Sorbonne.

Etudiant à la capitale, ce fut pour moi de très belles années d’études ponctuées de petits boulots et de belles rencontres !

Puis, j’ai commencé un doctorat en sciences politiques, interrompu pour passer à l’action afin de travailler auprès d’Hervé de Charrette : député, puis Ministre des Affaires étrangères à l’époque.

Ces années parisiennes m’ont permis de rencontrer et de comprendre de l’intérieur le fonctionnement et les excès de la machine du pouvoir.

J’y ai aussi rencontré des personnalités politiques brillantes : Raffarin,  Barrot, Borloo, Giscard bien sûr et  de Charette son humble héritier, désormais retiré des lumières parfois brûlantes du pouvoir.

En 1995, je fais la rencontre d’une philibertine

Sophie qui deviendra ensuite mon épouse. Je reviens alors en province où nous avons fondé notre famille avec nos 3 enfants : Pauline, Mathilde, et Antoine. Je fais également la connaissance d’hommes et de femmes merveilleux : Jules, Michel Dominique, Marcel, Jean-Claude, René, Raymond et bien d’autres. Ils m’ont tous très vite fait aimé Grand Lieu, son lac et ses traditions : la chasse, la pêche, les ball-Trap, et toutes les fêtes des communes du canton, qui était encore rural à ce moment-là.

Je suis élu en 1998 au département de Loire-Atlantique

J’y siège toujours avec la même passion et énergie depuis plus de vingt ans.

Sur le plan professionnel, j’exerce pendant plus de 13 ans en tant que collaborateur de cabinet à Pornic et je donne également des cours de Droit Public à la Fac et en cours du soir.

Elu au conseil municipal de Saint-Philbert en 2001

J’ai donc patienté 13 ans pour avoir la confiance chaleureuse des philibertins en 2014 pour exercer la fonction de maire de Saint Philbert de Grand Lieu avec l’équipe « Saint-Philbert passionnément ». Depuis 2014, notre équipe a œuvré pour une transformation positive et dynamique de notre ville qui compte désormais près de 9500 habitants.

Si la vie publique est parfois tumultueuse, je conserve un intérêt et une curiosité intacts pour tout !

J’aime la vie même si comme chacun j’ai connu des hauts et des bas.

J’aime aussi la mer et accompagne mon père à la pêche quand je peux à la Plaine sur Mer, le berceau de ma famille paternelle. La mer comme le jardinage apportent beaucoup de sérénité et de calme à mon cerveau en perpétuelle ébullition.

Pour conclure, je vous dirais qu’une flamme brûle en moi : celle du service du bien commun et bien sûr la passion de notre commune Saint-Philbert de Grand Lieu.

travaillons ensemble pour construire le Projet pour tous les philibertins

Adresse

16 route de l’Orionnière, La Crespelière
44310 Saint Philbert de Grand Lieu